La part des ténèbres, Stephen King

Note : 7/10

Albin Michel 1990, 542p.

La part des ténèbresGenre : Complexe de l’écrivain qui vent plus de romans de gare que de chefs d’œuvres.

Thad (Tadheus Beaumont) est un auteur qui, s’il aime son travail, n’a pas connut la gloire qu’il aurait mérité. Pourtant, si sa femme Liz et lui vivent confortablement avec leurs deux jumeaux, c’est que les romans « trash » que Thad a écrit sous le pseudonyme de Georges Stark se sont très bien vendus. Ils mettent en scène un héro viril et violent, Machine, qui n’hésite pas à découper ses ennemis au coupe-choux.

Seulement Liz est formelle, lorsque Thad revêt le costume de Stark il est différent, plus macho, de sale humeur, imbuvable. Et puis comme la qualité littéraire des Stark reste limitée au yeux d’un professeur de littérature comme Beaumont, il décide de faire son « coming out » et en profite pour l’enterrer symboliquement à l’occasion d’un article de presse.

Seulement voilà. Un criminel se met à massacrer systématiquement toutes les personnes ayant un lien avec cette « liquidation » de la série des « Machine », et il se trouve qu’il laisse les mêmes empreintes que celles de Thad.

 

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La Tour du Freux, Ann Leckie

 éd. Nouveau Millénaire, 2019, 409 pages (écrit gros)

Note : 6/10

La Tour du Freux, Ann Leckie
La Tour du Freux, Ann Leckie

Genre : Héroic fantasy animiste

Mawat est l’héritier du Bail du Freux, bras séculier de la puissance du Dieu du même nom. Comme son père et son grand père avant lui, il est sensé gouverner l’Iradène du haut de la tour de VastaÏ et se sacrifier au Freux à la mort de l’Instrument.  L’instrument étant un corbeau Freux qui permet au Dieu de communiquer aisément avec les hommes.

Mawat est accompagné par son fidèle compagnon d’armes Eolo, lorsqu’ils regagnent la capitale ils découvrent avec stupeur que le Bail du Freux (père de Mawat) a mystérieusement disparu et que son frère est assis sur le banc à sa place.

 

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Chandelles noires, John Le Carré

 Gallimard 1972, 182 p.

Chandelles noires, John Le Carré
Chandelles noires, John Le Carré

Genre : Polar des poètes disparus

Note : 7/10

L’école de Carne est une de ces institutions traditionnalistes anglaises où l’on se rend aux offices religieuses 4 fois par jour, en uniforme et le doigt sur la couture du pantalon. Autant dire que, même au sortir de la seconde guerre mondiale elle est vieillotte et lutte contre le monde.

Le professeur Fielding va prendre sa « retraite » après 10 ans de bons et loyaux services et, en gentleman distingué, il invite successivement ses collègues à souper aux chandelles noires. Le couple Rode fait partie du lot, seulement Mme se fait violement assassiner le soir même, de retour chez elle. Il se trouve qu’elle a répétée à l’envie que son mari en voulait à sa vie. Elle a ainsi alertée le journal  auquel est affilié, et de fil en aiguille Smiley et mis sur l’affaire par son amie Brim.

Smiley le rondouillard, Smiley l’ancien des services spéciaux aujourd’hui  en retrait.

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Un bonheur parfait, James Salter,

 Point, 1997 (1975), 396p.

Note :  5/10

Viri et Nedra forment l’archétype du couple parfait. Equilibré, haut capital culturel, épanouis dans la société américaine des années 60. La maison, les enfants, le chien, les projets de voyage en Europe.

 

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Le temps passe, les histoires d’amour hors mariage aussi. Nedra, plus disponible parce qu’elle ne travaille pas, surtout, consomme l’adultère avec la bonne conscience de la femme libre.

Viri, à la petite semaine, avec la mauvaise conscience du mari adultère.

Le plus beau couple du quartier fini par se disloquer lorsque Nedra part, pas forcément avec un autre.

 

Ce que j’en pense : Salter raconte son histoire à la manière d’un album de scrapbooking. Une feuille morte par ci, une photo jaunie par-là, les lignes d’un poème à l’être aimée…

C’est délicat, et la banalité de la vie de ce couple est transcendée par légèreté contemplative de du récit. Par contre c’est banal.

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Voile de pierre, Ake Edwardson

JC Lattès, 2006, 526 p.

Note : 5/10

Genre : Polar maritime Suédois

Aneta Djanali est une inspectrice noire de la police de Götborg. Elle enquête sur le cas d’une femme battue.

Winter est commissaire dans le même commissariat, mais lui s’occupe de la disparition mystérieuse en Ecosse du père d’une ancienne petite amie.

Du coup les deux histoires ne se rencontrent pas vraiment.

 

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On est toujours trop bon avec les femmes, Raymond Queneau

Folio, 1971, 221p.

Genre : sexualité révolutionnaire

Note: 7/10

Le récit est plus ou moins celui d’une Dame. En fait, il n’y a pas véritablement de narrateur…

Toujours est-il que l’évènement relaté est historique : l’insurrection indépendantiste Irlandaise de 1916 à Dublin.

Couverture roman Queneau

La bande à Mac Cormack prends d’assaut le bureau de poste :  Fiennegans Wake !

Mais des demoiselles des postes restent dans la place. Le mâle instinct leur en sera reconnaissant.

Gertie Girdle est restée cachée dans les toilettes.

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Par action et par omission, P.D. James

Livre de poche, 1989, 508p.

Genre : Sérial killer a bon dos

Note 5/10

L’inspecteur de la métropolitaine, Adam Dagliesh l’asexué, n’est pas à la recherche du Siffleur, détraqué qui étrangle les femmes la nuit avec une laisse de chien et leur laisse, le chien, une touffe de poils pubiens dans la bouche. Non. Il a pris des jours afin de s’occuper de la succession de sa tante décédée qui possédait un cottage et un moulin à vent sur cette côte anglaise pleine de vent,  de falaises et de catholiques (à moins que ça ne soit des anglicans ;o).

Sur fond de centrale nucléaire et de personnages tous atypique mais façon cliché (la vieille fille abusée sexuellement gamine par son père, l’étudiant militant antinucléaire, le directeur de centrale carriériste…), un détraqué est traqué.

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Qui j’ose aimer, Hervé Bazin

Livre de Poche, 1956, 248p.

Note 5/10

Genre : Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

Résumé

A la Foune vivent des femmes. Il y a Nathalie, bonne vieille fille ou quelque chose d’approchant, il y a Berthe la sœur pas bien maligne, et moi, Belle, la sauvage de 17 ans. Maman, Isabelle ? Oui, elle a trouvé un homme alors elle revient, enceinte jusqu’au nombril.

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Le jardin d’Epicure, Irvin Yalom

genre : essai de psychologie humaniste

Livre de Poche, 2008, 305p.

note 6/10

Irvin Yalom est un psychiatre et psychanalyste qui m’a personnellement régalé avec des romans touchant à des philosophes comme Nietzsche (Nietzsche à pleuré ) ou dans le « Problème Spinoza ». Ici il rédige un recueil de recettes et d’outils personnels et psychanalytiques pour se farcir le thème de la mort.

C’est sur, et il le dit, le truc n’est pas vendeur. Et, alors qu’on peut être sûr que la question tôt ou tard nous concerne tous et toutes, c’est un thème extrêmement peu abordé en temps que tel dans la littérature scientifique ou pas.

La peur de la mort.

Epicure n’est à mon grand regret que peu abordé dans cet ouvrage, si ce n’est que le tetra pharmacon fait office ici de socle épistémologique, de toile de fond conceptuelle pour l’ensemble des techniques et méthodes décrite par Yalom.

Ce que j’en penses : C’est très bien mais ça fait pas rêver. Pour être honnête, moi la mort, je préfère la découvrir par moi-même…

blog de Mathieu Rigard