Archives par mot-clé : que lire ?

Hygiène de l’assassin, Amélie Nothomb

Albin Michel, 1992, 181p.

Note 4/10

Genre : élucubration de d’auteure sur les auteurs, à charge et à compte d’auteur.

Prétextat Tache est, dans le désordre, un obèse quasi eunuque et moribond, il est impotent et écrivain. Imbu de lui-même et parlant de lui à la troisième personne, le bonhomme, ermite et misanthrope a écrit une flopée de romans plus ou moins dérangeant et reçu le prix Nobel. Cependant, après un dernier roman laissé inachevé il y a 24 ans il a totalement cessé d’écrire.

 Comme il est rongé et qu’il s’emmerde il se lance dans un marathon d’entrevues avec des journalistes. Il prend un malin plaisir à les confondre dans leur stupidité, somme toute humaine, et tombe sur un os : une journaliste acerbe à la plume aussi acérée qu’une main d’étrangleur (Nina, dite “la créature” pour les intimes).

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Chandelles noires, John Le Carré

 Gallimard 1972, 182 p.

Chandelles noires, John Le Carré
Chandelles noires, John Le Carré

Genre : Polar des poètes disparus

Note : 7/10

L’école de Carne est une de ces institutions traditionnalistes anglaises où l’on se rend aux offices religieuses 4 fois par jour, en uniforme et le doigt sur la couture du pantalon. Autant dire que, même au sortir de la seconde guerre mondiale elle est vieillotte et lutte contre le monde.

Le professeur Fielding va prendre sa « retraite » après 10 ans de bons et loyaux services et, en gentleman distingué, il invite successivement ses collègues à souper aux chandelles noires. Le couple Rode fait partie du lot, seulement Mme se fait violement assassiner le soir même, de retour chez elle. Il se trouve qu’elle a répétée à l’envie que son mari en voulait à sa vie. Elle a ainsi alertée le journal  auquel est affilié, et de fil en aiguille Smiley et mis sur l’affaire par son amie Brim.

Smiley le rondouillard, Smiley l’ancien des services spéciaux aujourd’hui  en retrait.

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Une chance de trop, Harlan Coben

Tu parles d’une chance…

Pocket 12484, 472 p.

Genre : le mec qu’à vraiment pas de bol qu’à la fin ça en deviens presque ridicule.

Harlan Coben

Note : 6/10

Résumé

Marc est chirurgien plastique. Il n’opère pas les riches héritières (comme sa femme) mais les traumatisés de guerres où les enfants pauvres avec s collègue Zia.

Lorsqu’il émerge du comas, il trouve son meilleurs ami (et avocat) Lenny à son chevet.

Il a pris une balle presque dans la tête, sa femme a été assassinée et sa fille Tarra (8mois) enlevée.

Alors lorsque son beau-père lui donne les 100 000 dollars que les ravisseurs réclament pour la rançon, il y va.

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L’incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage

Haruki Murakami

10/18, 2013, 355 p.

Genre : Roman japonais cinglé et charmant

Tsukuru a envie de mourir. C’est pas qu’il en ai réellement besoin, c’est plutôt qu’il se vit déjà mort.

Il a quitté Nagoya où il a grandit pour Tokyo. Etudiant en architecture, il suit sa passion pour les gare et pour construire.

Cependant il traîne une vilaine blessure : l’abandon. Il apprendra a construire, mais son véritable chantier est intérieur.

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Murakami Ryû Parasites

Murakami
Roman de Murakami : Parasites

Picquier poche, 2000 (trad. 2005), 398p.

Genre : roman japonais cintré à la troisième personne ou Polar sans policier.

9/10

Uehara est un jeune homme suivit en psychiatrie depuis une phobie scolaire. Intelligent mais psychiquement instable et visiblement psychotique, il vit seul, reclus et médicamenté. De temps en temps il tape sur sa mère, se masturbe et mange du chocolat. Il a un jour « lâché le rampe » pour se préserver du monde cinglé des adultes.

Mais il a un secret. Un secret qu’il a uniquement partagé il y a longtemps avec un psychiatre qui, alors, s’est moqué de lui…

Son admiration pour : Yoshiko Sakagami, une présentatrice télé d’émission scientifique va le pousser à reprendre contact avec le monde, via Internet. C’est que Uehara pense que Sakagami peut l’aider à percer le secret de ce ver parasite qui, dix ans au par avant, est sorti de la bouche de son grand-père mourant pour entrer en lui par l’œil. L’aider mieux que ce con de psychiatre qui s’est contenté de dire que c’était une hallucination classique !

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Dimitry Glukhovsky, Métro 2033

Metro 2033

Genre : Science Fiction d’anticipation.

Note : 7/10

L’Atalante, 2007, 2010, p352, 353

Artyom vie dans la station VDNKh du Métro de Moscou depuis l’Holocauste atomique qui a ravagé la surface de la planète quelque vingt ans en arrière.

Réfugiés dans les sous-terrains du Métro, les quelques moscovites qui ont survécus vivent dans des stations-Etats, aux lois et aux activités propres, dans un nouvel ordre des choses où la lutte contre les calamités post apocalyptiques et les stations concurrentes est le triste quotidien.

Avant de mourir dans sa fuite, la mère d’Artyom a confié sont fils à un représentant de la compagnie de Métro qui est devenu le personnage important de la station VDNKh, connue dans l’ensemble du Métro pour sa production porcine et son thé à base de champignons séchés.

La station VDNKh est confrontée à un danger particulier au sein du Métro : l’irruption de plus en plus inquiétante d’envahisseurs implacables : les noirs, des êtres humanoïdes ne parlants pas, d’une force surhumaine et ne connaissant pas la douleur.

Artyom a grandit protégé par son tuteur, jusqu’à l’arrivée dans la station d’un curieux étranger se faisant appeler Hunter, le chasseur, qui va lui confier une mission de la plus haute importance pour la survit des habitants du Métro.

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