La tour abolie, Gérard Mordillat

Livre de Poche, 2017, 536 p.

genre : pré-apo

note : 7/10

Dans la Tour Magister, quartier d’affaire de Paris, les cadres s’échinent à brasser des millions.

Dans les sous sols, une aune de réprouvés, rats clodos, travailleurs clandestins et zombies toxicos, se partagent la sous-merde.

Sur fond de coucheries et de préférences sexuelles exotiques, tout ce beau monde va couver comme une mauvaise grippe, jusqu’à de que la fière monte de manière irréversible.

Ruibicon du priomo lecteur

Il a Nelson, cadre viré par l’assurance et qui se clochardise jusqu’à en perdre la tête. Il décapitera sans remord certain de trouver ce qui lui manque dans celle des autres.

Il y a Peggy la scato et son frère Simon l’illuminé.

à la fin c’est le boxon, sur fond de grève des services (nettoyage et self ; les besoins fondamentaux) les bas fond remontent au sommet pour un baroud final.

Ce que j’en penses : Ca se lit très bien, de courts chapitres viennent scandés l’histoire des personnages. Tous ensemble, ils peignent un tableau assez réaliste bien qu’extrême de ce qui peut se trouver au sommet de hiérarchie sociale, lorsque l’ambition se dispute à l’ennuie.

mathieu
Author: mathieu

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