Archives par mot-clé : Roman

Cœurs perdus en Atlantide, Stephen King

J’ai Lu, 1999, 668 p.

Note : 6/10

Genre : Pour les nostalgiques de la génération 68

Billy vit avec sa mère après la mort de son père lorsqu’il était bébé. Il passe ses journées avec ses 2 amis, Carol Gerber ( qu’il embrassera sur la grande roue) et Sully (le sportif). Puis Ted emménage au dessus de chez eux. Ted offrira à Billy des lecture qui l’enchanteront, comme Sa Majesté des Mouches, et qui viendront faire sens lorsque lui et Carol se feront malmener par une bande de voyous. Carole, attrapée seule, plus tard, se fera même rouer de coups.

Autour de Ted il règne un climat de surnaturel. Il a des absences et une sorte de confrérie extraterrestre chelou semble le traquer. Le pire c’est que c’est vrai et il se fera enlevé par ces “crapules de bas étage” aux voitures voyantes et aux dessins de marelles étranges.

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Rose Madder, Stephen King

J’ai lu, 1994, 603 p.

Note : 7/10

Genre : Flippe pas, tu va te réveiller !

Rose, la vraie Rosie, est une femme victime de la violence d’un mari malade et flic. En fait, Norman, excelle dans les deux talents. C’est un mordeur et un enfant de putain.

Mais Rosie va s’enfuir et commencer une nouvelle vie dans une ville éloignée. Seulement, bien entendu, Norman le psychotique ne va pas la laisser faire si facilement…

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La tour abolie, Gérard Mordillat

Livre de Poche, 2017, 536 p.

genre : pré-apo

note : 7/10

Dans la Tour Magister, quartier d’affaire de Paris, les cadres s’échinent à brasser des millions.

Dans les sous sols, une aune de réprouvés, rats clodos, travailleurs clandestins et zombies toxicos, se partagent la sous-merde.

Sur fond de coucheries et de préférences sexuelles exotiques, tout ce beau monde va couver comme une mauvaise grippe, jusqu’à de que la fière monte de manière irréversible.

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André Gide, Paludes

Folio, 1920, 148p. écrit gros.

Genre : délire de romancier

Note 7/10

Là, Gide se fait plaisir. Dans le genre mise en abîme du récit, création de créatif …

Le mec écrit Palude et tout le monde trouve ça chiant. C’est censé être une histoire tirée de Virgile dont le héro s’appelle Tityre et vit dans une tour entourée de marécages.

Le narrateur est maqué avec Angèle. Il lui propose des aventures comme un voyage en train. Mais le type est passablement casanier voir ritualisé, du coup c’est tout de même très cérébral.

« p. 29 : tenir un agenda. Ecrire pour chaque jour ce que je devrais faire dans la semaine » …

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Michael Connelly, à genoux

Point, Seuil, 2006

Genre : enquête de l’inspecteur Bosch

Note : 6/10

Un type s’est fait butter sur les hauteurs de Hollywood. L’inspecteur Bosch et son coéquipier, Iggy, sont sur l’affaire mais le FBI vient piétiner leurs plates-bandes.

C’est qu’il y a une histoire de terrorisme pas claire dans l’affaire, du genre intégrisme musulman avec attentat prévu à la clé.

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La Horde du Contrevent, Alain Damasio

Folio SF, 2004, 700p. numérotées à rebours

Note : 9/10

Genre : science-fiction qui décoiffe !

Le pack avance sur la ligne de contre. Derrière le traceur redoutable, 9ème Golgoth de sa lignée, les hordiers prennent la formation de contre en diamant, en goute à sept rangs en pack, ailiers et les crocs goinfrent les espaces pour assurer une meilleure résistance au vent, blaast, et furvents destructeur.

Tout est vent. La matière elle-même est façonnée de vent.

Les hordiers ont été formés dès l’enfance par l’Hordre qui, horde après horde lance des expéditions depuis Aberlaas en extrême aval, vers l’extrême amont. Pour voir ce qu’il y a.

Les hordiers doivent avancer à pieds, faute de pouvoir rencontrer les 9 formes du vent et, ainsi, mener à bien leur quête.

la liste des hodiers et leurs fonctions

La Trace rencontre des abrités, aux habitations régulièrement ravagées par les furvents, des obliques des fréoles, avec leurs chars à voile, l’escadre frêle, traversent la Flaque de Lapsane, passent dans la citée d’Alticcio aux palais installés sur d’immenses colonnes, aux portes du passage glacé de Norska.

Toujours rode le mythe très réel de la poursuite, des tueurs chevronnés aux trousses des hordes comme des prédateurs assurant le bon ordre de la sélection naturelle.

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L’hôtel New Hampshire, John Irving

France Loisir, 1982, 474 p.

Genre : Famille Adams de jour

Note : 10/10

John, « môme, » nous raconte l’histoire de sa famille. C’est lui le narrateur, bien qu’il utilise, à propos, les dires et les pensées de presque tous les protagonistes de l’histoire (ours et chien pétomanes compris) pour illustrer et préciser son récit.

Dans la fratrie, nous trouvons Frank (l’homo nihiliste), Franny l’énergique cheffe de bande, John amoureux de sa sœur aînée qui le lui rend bien, Lilly (trop petite) et Egg le petit dernier.

La père, un rêveur du Maine qui a rencontré sa future femme (ainsi que Freud et son ours State O’Maine) grace à un job d’été dans un Hôtel, veux transformer l’ancien pensionnat de jeunes filles désaffecté en Hôtel. Ce sera le premier hôtel New Hampshire. Le second sera trouvé par Freud à Vienne (mi bordel mi repère de révolutionnaires) et le troisième la résidence familiale érigée en lieu et place du tout premier Arbuthnot by the Sea.

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Sans un mot, Harlan Coben

Belfond, 2009, 472p.

Genre : L’adolescence est-elle un crime ?

Note : 4/10

Adam a disparu. Son copain Spencer s’est suicidé aux médocs il y a peu. Ses parents, Mike le hockeyeur et Tia la juriste se font du soucis de puis un moment et ont placé un mouchard dans son ordinateur.

Alors qu’un psychopathe sévit en parallèle sur des affaires de femmes retrouvées mortes et massacrées à coups de poing, un réseau d’ado plus ou moins junkies se découvre.

Paul Copland, le proc’, se marie et laisse bosser son équipe sur ce coup-là.

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Temps mort, Harlan Coben

Note : 5/10

Genre : basketteur blanc en détective de série noire

Pocket, 1998, 377 pages

M. Myron Bolitar, toujours agent de sportifs, se voit confier un job de garde du corps. Corps bien attrayant de la talentueuse basketteuse Brenda Slaughter. Le père de cette dernière, Horace, à disparu après lui avoir fait des menaces…

Une histoire de suicide louche de riche rombière nommée Bradford et de disparition de la mère de Breda (femme de ménage de ladite rombière) se profile en toile de fond.

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Hygiène de l’assassin, Amélie Nothomb

Albin Michel, 1992, 181p.

Note 4/10

Genre : élucubration de d’auteure sur les auteurs, à charge et à compte d’auteur.

Prétextat Tache est, dans le désordre, un obèse quasi eunuque et moribond, il est impotent et écrivain. Imbu de lui-même et parlant de lui à la troisième personne, le bonhomme, ermite et misanthrope a écrit une flopée de romans plus ou moins dérangeant et reçu le prix Nobel. Cependant, après un dernier roman laissé inachevé il y a 24 ans il a totalement cessé d’écrire.

 Comme il est rongé et qu’il s’emmerde il se lance dans un marathon d’entrevues avec des journalistes. Il prend un malin plaisir à les confondre dans leur stupidité, somme toute humaine, et tombe sur un os : une journaliste acerbe à la plume aussi acérée qu’une main d’étrangleur (Nina, dite “la créature” pour les intimes).

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