J’ai Lu, 1999, 668 p.
Note : 6/10
Genre : Pour les nostalgiques de la génération 68
Billy vit avec sa mère après la mort de son père lorsqu’il était bébé. Il passe ses journées avec ses 2 amis, Carol Gerber ( qu’il embrassera sur la grande roue) et Sully (le sportif). Puis Ted emménage au dessus de chez eux. Ted offrira à Billy des lecture qui l’enchanteront, comme Sa Majesté des Mouches, et qui viendront faire sens lorsque lui et Carol se feront malmener par une bande de voyous. Carole, attrapée seule, plus tard, se fera même rouer de coups.
Autour de Ted il règne un climat de surnaturel. Il a des absences et une sorte de confrérie extraterrestre chelou semble le traquer. Le pire c’est que c’est vrai et il se fera enlevé par ces “crapules de bas étage” aux voitures voyantes et aux dessins de marelles étranges.
L’histoire (malheureusement) en reste là.
Puis c’est un jeune garçon, un étudiant, qui raconte comment une épidémie d’un jeu de carte, le “chasse coeur”, est venu quasiment détruire la scolarité de s élèves du campus en 1069. Comment un garçon handicapé, fut le premier à inscrire le signe de la paix sur son manteau et comment il rencontra Carol Gerbert, qui n’avais plus revue Billy mais qui avait été un temps la copine de Sully maintenant parti au Vietnam. Comment elle participa aux marches étudiantes contre la guerre et même à certains actes terroristes.
Enfin, c’est l’histoire d’un vétéran du Vietnam qui fait la manche en se faisant passé pour aveugle. C’est le gars qui, des années plus tôt, à participé au tabassage de Carol.
Ce que j’en penses : Toujours très lisible, (il suffit de laisser entrainé) mais moins construit que d’habitude (ou alors trop ou alors c’est moi…). L’idée semble être que l’Atlantide est ce continent perdu qui a disparu en emportant avec lui tout les souvenirs d’enfance et d’adolescence d’une génération. Cette génération particulière à cheval sur un monde puritain et le monde nouveau, plus émancipé de plein de trucs…
