Folio SF, 2004, 700p. numérotées à rebours
Note : 9/10
Genre : science-fiction qui décoiffe !
Le pack avance sur la ligne de contre. Derrière le traceur redoutable, 9ème Golgoth de sa lignée, les hordiers prennent la formation de contre en diamant, en goute à sept rangs en pack, ailiers et les crocs goinfrent les espaces pour assurer une meilleure résistance au vent, blaast, et furvents destructeur.
Tout est vent. La matière elle-même est façonnée de vent.
Les hordiers ont été formés dès l’enfance par l’Hordre qui, horde après horde lance des expéditions depuis Aberlaas en extrême aval, vers l’extrême amont. Pour voir ce qu’il y a.
Les hordiers doivent avancer à pieds, faute de pouvoir rencontrer les 9 formes du vent et, ainsi, mener à bien leur quête.
La Trace rencontre des abrités, aux habitations régulièrement ravagées par les furvents, des obliques des fréoles, avec leurs chars à voile, l’escadre frêle, traversent la Flaque de Lapsane, passent dans la citée d’Alticcio aux palais installés sur d’immenses colonnes, aux portes du passage glacé de Norska.
Toujours rode le mythe très réel de la poursuite, des tueurs chevronnés aux trousses des hordes comme des prédateurs assurant le bon ordre de la sélection naturelle.
Rubicon du primo lecteur
Dans la horde chacun a sa spécialité et maîtrise un art indispensable à la survie du groupe.
Même Caracole, le troubadour à son rôle à jouer. Issu du vent il engendrera le vent.
Les hordiers, à partir de Norska, tombent comme des mouches. A camps Boban, tout proche du fameux extrême amont, les parents de certains sont là a les attendre, vestiges de la dernière horde à avoir contrer avant eux.
Puis c’est la rencontre de la 9eme forme du vent, sa propre peur, et la chute du dernier hordier, Sov, le scribe, portant avec lui les vifs (âmes) de ses derniers compagnons… chutte jusqu’à Aberlaas en extrême aval.
Ce que j’en penses :
Décidément je me régale avec les récits de Damasio ! Celui-ci est bien moins anarchiste que le précédent, mais sa capacité à inventer un univers fictionnel et à le peupler de concepts, de mots et de fonctions imaginaire est délicieux !
