L’hôtel New Hampshire, John Irving

France Loisir, 1982, 474 p.

Genre : Famille Adams de jour

Note : 10/10

John, « môme, » nous raconte l’histoire de sa famille. C’est lui le narrateur, bien qu’il utilise, à propos, les dires et les pensées de presque tous les protagonistes de l’histoire (ours et chien pétomanes compris) pour illustrer et préciser son récit.

Dans la fratrie, nous trouvons Frank (l’homo nihiliste), Franny l’énergique cheffe de bande, John amoureux de sa sœur aînée qui le lui rend bien, Lilly (trop petite) et Egg le petit dernier.

La père, un rêveur du Maine qui a rencontré sa future femme (ainsi que Freud et son ours State O’Maine) grace à un job d’été dans un Hôtel, veux transformer l’ancien pensionnat de jeunes filles désaffecté en Hôtel. Ce sera le premier hôtel New Hampshire. Le second sera trouvé par Freud à Vienne (mi bordel mi repère de révolutionnaires) et le troisième la résidence familiale érigée en lieu et place du tout premier Arbuthnot by the Sea.

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Encres de Chine, QUI Xiaolong

Point 2004, 314 p.

Genre : Enquête de l’inspecteur Chen sans l’inspecteur Chen

Note 4/10

Yue Lige, une universitaire est retrouvée assassinée dans le Shikumen, logement traditionnel de Shanghai, collectivisé, où elle habite une chambre de 9 m2.

Ancienne Garde Rouge, ayant pris de plein fouet la révolution culturelle, le « mouvement anti droitiers », de Mao en plein cœur. Envoyé dans une « école de cadres » pour une rééducation anti capitaliste, elle tombe amoureuse de Yang, un écrivain brillant, traducteur de livres en anglais.

Ce dernier mourra de mauvais traitement et elle en restera inconsolable. Ainsi elle publie un ouvrage dissident : « mort d’un professeur chinois ».

Vieux Liang, surveillant du comité de quartier, assiste l’inspecteur Yu dans son enquête, Chen étant en congés pour rédiger une traduction pour un « gros sou ».

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Sans un mot, Harlan Coben

Belfond, 2009, 472p.

Genre : L’adolescence est-elle un crime ?

Note : 4/10

Adam a disparu. Son copain Spencer s’est suicidé aux médocs il y a peu. Ses parents, Mike le hockeyeur et Tia la juriste se font du soucis de puis un moment et ont placé un mouchard dans son ordinateur.

Alors qu’un psychopathe sévit en parallèle sur des affaires de femmes retrouvées mortes et massacrées à coups de poing, un réseau d’ado plus ou moins junkies se découvre.

Paul Copland, le proc’, se marie et laisse bosser son équipe sur ce coup-là.

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Temps mort, Harlan Coben

Note : 5/10

Genre : basketteur blanc en détective de série noire

Pocket, 1998, 377 pages

M. Myron Bolitar, toujours agent de sportifs, se voit confier un job de garde du corps. Corps bien attrayant de la talentueuse basketteuse Brenda Slaughter. Le père de cette dernière, Horace, à disparu après lui avoir fait des menaces…

Une histoire de suicide louche de riche rombière nommée Bradford et de disparition de la mère de Breda (femme de ménage de ladite rombière) se profile en toile de fond.

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Politique

Portée et limite du politique

Dictionnaire littératif

Un hiver à New York, Lee Stringer, J’ai Lu 2002

p.190 « En vérité toute politique quelle qu’elle soit, est foncièrement imparfaite. Le recours à la politique – particulièrement à une politique de droite – est l’aveu de l’échec de l’homme. Elle cherche à introduire, pro forma, dans notre code juridique ce que nous autres humains jugeons naturel et nécessaire, mais que nous sommes incapable de réaliser grâce à notre code moral.

                Par conséquent, l’esprit qui a pu présider à la rédaction de la loi ne se retrouve pas dans son application.

                Tant que les hommes seront imparfaits, et tant que nous persisterons à chercher un remède en dehors de nous-même, il y aura une politique d’un genre ou d’un autre (alors que, me semble-t-il, ce devrait être un ultime recours, et non le premier). Et tant qu’il y aura une politique, celle-ci sera imparfaite.

                La politique n’est jamais le véritable problème.

                Le véritable problème, c’est le cœur des hommes.”

Un hiver à New York, Lee Stringer

J’ai Lu, 2002, 218p.

Note 9/10

Genre : Philosophe bourré de crack

Récit- témoignage à la première personne des affres de la dépendance au crack et de la vie de sans abri dans le New York des années 90. Sans lamentation ni misérabilisme, Lee Stringer, noir lettré ramassant les cannettes pour la consigne, trouve une place de vendeur puis de rédacteur dans le journal Street News.

Ce que j’en penses : rarissime et extrêmement jouissif de vivre ce récit de l’intérieur. Stringer arrive à réaliser cette rare quadrature du cercle en ayant à la fois la capacité de décrire son quotidien de al rue et de l’addiction tout en étant pertinent et clairvoyant sur les tenants et les aboutissants « politiques » de sa situation. Il Lativise et c’est assez rare pour le souligner.

Par ailleurs c’est dans cet ouvrage qu’il avance la théorie du clivage qui peut exister entre l’action politique et l’action venant du cœur et seule susceptible de changer les choses en mieux.

p.190 « En vérité toute politique quelle qu’elle soit, est foncièrement imparfaite. Le recours à la politique – particulièrement à une politique de droite – est l’aveu de l’échec de l’homme. Elle cherche à introduire, pro forma, dans notre code juridique ce que nous autres humains jugeons naturel et nécessaire, mais que nous sommes incapable de réaliser grâce à notre code moral.

                Par conséquent, l’esprit qui a pu présider à la rédaction de la loi ne se retrouve pas dans son application.

                Tant que les hommes seront imparfaits, et tant que nous persisterons à chercher un remède en dehors de nous-même, il y aura une politique d’un genre ou d’un autre (alors que, me semble-t-il, ce devrait être un ultime recours, et non le premier). Et tant qu’il y aura une politique, celle-ci sera imparfaite.

                La politique n’est jamais le véritable problème.

                Le véritable problème, c’est le cœur des hommes.

Dans les bois, Harlan Coben

Pocket, 2008, 491p.

Note : 5/10

Genre : regrets d’amour

Paul Copeland, dit Cope, est un ancien animateur de colo devenu procureur.

Lorsqu’un cadavre, retrouvé avec des coupures de presse parlant de lui, est retrouvé, une vieille histoire de meurtres barbares et de disparitions ressurgit du passé.

Alors qu’il plaide à charge contre deux jeunes fils de riches afin que justice soit faite à une jeune strip-teaseuse qu’ils ont violer, Paul doit lancer ses enquêteur sur cette affaire de disparition dont sa sœur est l’une des deux victimes (avec le cadavre).


Sur fond d’amour perdu, de culpabilité et de retrouvailles avec sa chérie de l’époque, on navigue entre intimidation (de la part du père d’un des deux violeurs), séduction et problèmes de filiation.

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Hygiène de l’assassin, Amélie Nothomb

Albin Michel, 1992, 181p.

Note 4/10

Genre : élucubration de d’auteure sur les auteurs, à charge et à compte d’auteur.

Prétextat Tache est, dans le désordre, un obèse quasi eunuque et moribond, il est impotent et écrivain. Imbu de lui-même et parlant de lui à la troisième personne, le bonhomme, ermite et misanthrope a écrit une flopée de romans plus ou moins dérangeant et reçu le prix Nobel. Cependant, après un dernier roman laissé inachevé il y a 24 ans il a totalement cessé d’écrire.

 Comme il est rongé et qu’il s’emmerde il se lance dans un marathon d’entrevues avec des journalistes. Il prend un malin plaisir à les confondre dans leur stupidité, somme toute humaine, et tombe sur un os : une journaliste acerbe à la plume aussi acérée qu’une main d’étrangleur (Nina, dite “la créature” pour les intimes).

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Les ailes du Sphinx, andrea Camilleri

Fleuve Noir, 2010, 253p.

Note 7/10

genre : info à ne surtout pas faire transiter par Catarè…

Le commissaire Montalbano est sur la double brèche : le meurtre d’une magnifique jeune russe au tatouage de papillon et une engueulade avec Livia qui le laisse plein de remords et de doutes.

Son enquête le mènera à un réseau de prostitution de jeunes filles immigrées, à leur mise au service du vol organisé par une filière de bénévole pour l’Eglise et à …

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blog de Mathieu Rigard