Gallimard 1972, 182 p.

Genre : Polar des poètes disparus
Note : 7/10
L’école de Carne est une de ces institutions traditionnalistes anglaises où l’on se rend aux offices religieuses 4 fois par jour, en uniforme et le doigt sur la couture du pantalon. Autant dire que, même au sortir de la seconde guerre mondiale elle est vieillotte et lutte contre le monde.
Le professeur Fielding va prendre sa « retraite » après 10 ans de bons et loyaux services et, en gentleman distingué, il invite successivement ses collègues à souper aux chandelles noires. Le couple Rode fait partie du lot, seulement Mme se fait violement assassiner le soir même, de retour chez elle. Il se trouve qu’elle a répétée à l’envie que son mari en voulait à sa vie. Elle a ainsi alertée le journal auquel est affilié, et de fil en aiguille Smiley et mis sur l’affaire par son amie Brim.
Smiley le rondouillard, Smiley l’ancien des services spéciaux aujourd’hui en retrait.
Rubicon du primo lecteur
Evidement le mari, Hetch, professeur voulant s’intégrer à « l’élite » de Carne, est suspect. Une «foldingue » qui rode dans les parages aussi. Finalement c’est Fielding qui a tuée Mme Rode. Une saloperie cette bonne femme, même aux dires de son propre père, qui aimait martyriser les autres et exercer sur eux son pouvoir. Elle avait repérer la faille de Fielding, condamné dans sa jeunesse pour homosexualité et elle le faisait chanter.
Il sera pendu et la société puritaine Anglaise que Smiley a défendue pendant toute la guerre le fait gerber.
Ce que j’en pense : C’est toujours agréable de lire un Le Carré.
Il balance à sa façon très English, la moralité Anglaise puritaine de l’après-guerre.