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L’Homme est amer, de Charles Beaudelaine

Charles Beaudelaine
Charles Beaudelaine

 

Titre original : “L’Homme est ta mère !”, censuré à la sortie du recueil en 1857.

Note pour les mal entendants : Homme-lige, signifie « personne entièrement dévouée à Dieu ».

 

L’Homme est amer

 

Homme-Lige toujours tu chérira l’amer !

L’amer est ton regard : il déforme ton âme

Compresse la beauté pour en faire couler des larmes

Et ton esprit n’est pas moins gouffre que la mer.

 

Tu puise ta force dans les certitudes d’un livre

Dont le sel fit – Kalach – glorifier tes aigreurs

T’enivre quelquefois tel un Derviche tourneur

Ton cadeau c’est toi seul, ignorant, qu’tu délivre

 

Alors que, sûr de toi, tu penses humer la mer,

Sentiment de puissance et de maîtrise,

tu ignore ce qui, en toi, gonfle et thésaurise

L’amer t’hume, t’envahit, t’es dégoûté sa mère !

 

Semblable jusque dans le goût, la parure, l’apprêt

Homme-Lige tu veux embellir ce que tout abîme

Acerbe, Ô cois-t’emflammer de bille légitime

Tant vous êtes sûr d’être Tout, et tous deux abstraits

 

Et c’est pourquoi voilà des siècles innombrables

Que vous pourrissez tout sans pitié ni remord

A peine apaisés par le carnage et la mort,

Ô lutteurs éternels, Ô monstres implacables !

 

 

Stase 2.0, l’avènement

Avertissement
Ce livre – disponible en téléchargement au format pdf et pdb – le  téléchargement est gratuit mais ce livre n’est pas libre de droit ! Vous pouvez le copier sur votre disque dur et sur votre lecteur de livre électronique portable (ebook, kindle etc.) voire l’imprimer en un exemplaire unique pour une lecture à titre privé mais vous ne pouvez pas le diffuser sans l’accord de l’auteur Mathieu Rigard.
Ceci dit vous pouvez largement diffuser le lien vers cette page pour en permettre la lecture à vos amis ;o)

En l’an 2056, la terre est agonisante, la race humaine s’offre une survie dans un chaos orchestré et cependant… Maximilien Tiffo, un pilote de Nef spatiale au long cours, une figure emblématique du nouveau monde, est loin d’imaginer qu’il est le facteur clef, l’espoir en un avenir possible. Il a déjà mené plusieurs missions de recherche et de collecte de matière premières au-delà de notre galaxie grâce au développement des nouvelles techniques de Stase, une forme d’hibernation permise par déshydratation totale.
 Seulement cette fois, lui et son ordinateur de bord Irina, au terme d’un voyage de 38 ans, ramènent dans leurs bagages autre chose que de l’Hélium 3. Ils ont fait une découverte que le monde terrien, devenu instable, n’est pas forcément prêt a accepter…
La puissance économique de Steffen Haartner ne suffit plus à lui assurer le contrôle de la situation sur Terre. La partie devient politique. Les graines d’un renouveau ont été, de longue date, plantées par les prophéties modernes d’un Lamberti, chercheur en sociologie, et un obscur prêcheur. La rébellion enfle pour l’émancipation des IA comme pour l’accueil d’un nouveau messie.
La révolte se répand… L’heure des choix est advenue.

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Un glossaire, pour mieux comprendre

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Stase_alpha_2.0 by M.Rigard est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d’Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Basé(e) sur une oeuvre à de Mathieu Rigard
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://www.dulynx.fr/m.rigard

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J’ai découvert le freeboard à l’âge de 32 ans

Si, si !

Toujours plus haut !
Toujours plus loin !

Tant qu’y a d’la glisse, y’a d’l’espoir…

 

Si vous voulez en connaitre plus sur le Freeboard, c’est par là que ça se passe :
– Et la démo qui tue tout !
– Un petit clip un peu déconne : “si je me casse quelque chose, au moins, j’irais pas à l’école”…

Post-Scriptum

Merci à cookiesblast, alias ritepac, pour la numérisation tonitruante ;o)

La véritable histoire de Robin des Bouets

Histoire courte mais suffisante

 

Robin des Bouets

 

Robin des Bouets allait de procès en procès. Tout avait commencé avec son accusation, spectaculaire marchande de droite, d’abus de biens sociaux.
Robin avait bidouillé un petit système de prêt sans intérêts à la création d’entreprise financé par son association but non lucratif.
« Abus de biens sociaux à but non lucratif ! », soulignait inlassablement Petit Jean, son avocat commis d’office.

Le procès fut gagné et Robin attaqua a son tour la partie civile pour diffamation, prosélytisme marchant et abus de position dominante. Ce fut là le début d’une longue série de procès défendant la cause des justes, la veuve, l’orphelin et le clochard, le gagne petit et le manœuvre, contre les agissements systématiques et intéressés de la S.S.M [1]

« Il faut que justice soit faite », assenait invariablement Robin devant les caméras de télévisions dans son émissions du même nom.
On y présentait chaque semaine de nouveaux cas d’injustice sociale et les gens téléphonaient pour soutenir ou témoigner.
Le pire, dans tout cela, c’est que ça rapportait. Et même beaucoup. On pu intenter et gagner de plus en plus de procès.
Robin, en personne sage, était devenu une bouée, de sauvetage.

Tant et si bien que, en l’espace de 3 ans, la société entière fut rejustifiée de font en comble.


[1] Société Spectaculaire Marchande

Un humanisme à refonder

notes de lectures, Cotonou, mars 2000

Monde Diplomatique de février 2000

QU’ALLONS-NOUS FAIRE DE NOTRE ESPÈCE ?

Depuis un article original de Patrick Viveret
Il s’agit ici d’une réaction aux thèses, assez marginales, au demeurant mais déjà trop dangereuses au finissant, dites de la « post-humanité ».

C’est Francis Fukuyama[[Obscur fonctionnaire du département d’Etat devenu professeur à l’université George-Mason, Francis Fukuyama a été « lancé » grâce à la fondation Olin (produits chimiques). Par universitaires interposés, Allan Bloom et Samuel Huntington, tous deux directeurs de centres de recherche Olin, respectivement à l’université de Chicago et à l’université Harvard, celle-ci a créé de toutes pièces un débat à partir de sa conférence « La fin de l’Histoire » prononcée en 1988. Initialement porté par deux autres bénéficiaires des largesses d’Olin – la revue The National Interest, été 1989, et son directeur, Irving Kristol -, ce « débat » a ensuite été repris par les grands médias. Lire à ce sujet Susan George, « Comment la pensée devint unique », Le Monde diplomatique, août 1996. La traduction française du texte de Fukuyama « La fin de l’histoire », publiée dans la revue Commentaires, no 47, automne 1989, a été reprise dans son ouvrage La Fin de l’Histoire et le Dernier Homme, Flammarion, Paris, 1994.- note issue de l’article]], qui annonce la fin des doctrines du « constructivisme social », par la victoire d’un ordre libéral fondé sur le marché.

Rien de très réjouissant donc.

On se souvient également de

la fin de l’histoire humaine

Huxley, le Meilleur des Mondes, 1932
pour une nouvelle histoire au delà de l’humain.
Un délire tenant de la SF ? Peut-être, ce n’est pas parce que l’humain peut se mécaniser o use bio-techniser qu’il sera moins con ou même foncièrement différent dans sa tête (aucune drogue ne peut modifier en profondeur l’être de toute une société… qui a dit : « la religion », taisez-fous dans le fond !).

Ce qui est inquiétant c’est plus « l’éloge des inégalités » qui sous-tend ce discourt d’anticipation qui est fondé sur la réalité spectaculaire-marchande libéralo-naturelle (voire d’essence divine).

F. Braudel : « Les intérêts du capitalisme entrent souvent en contradiction avec la logique même du marché ». Cf aux U.S.A.

 L’anti-humanisme

p.26 -> L’anti-humanisme idéologique est une pensée pratique permettant de justifier le bordel causé par le maintien de 3 Milliards d’êtres humains en état de sous-humanité.

Une crise de l’humanisme

– « Insuffisante prise en compte de la mutation informationnelle et de la révolution biologique ».
– Carence du triptyque individu/raison/progrès tel qu’il s’est construit à l’époque des lumières ?

D’où plusieurs fragilités :
– Fragilité écologique.
L’Homme est possesseur de la Nature et la responsabilité qu’il peut avoir vis à vis de l’environnement est une question restée sans réponse.
– Fragilité anthropologique.
L’individu rationnel, ignorant l’inscription collective, se retrouve seul face à l’Etat après l’effondrement des « sociétés d’ordres » (ou classes).

Sont oubliés les enjeux émotionnels et spirituel de la condition humaine.
L’auteur pose également les questions éthiques soulevées par :
le débat sur l’abolition de la douleur et du travail pénible

C’est oublier (pour les tenant de la libération du corps comme les Grecs ancien avec leur Soma Sema, le corps est une sépulture de l’âme) que l’esprit n’est pas détaché du corps. Dommage pour ceux qui croyaient en une vie après la mort… toutes mes condoléances.

L’âtre est un tout, lié également avec son environnement (sensible et social).

La douleur et le travail pénible, même si personne ne nie qu’ils sont à relativiser à l’aune de leur utilité, ne sont ni ne peuvent (ne doivent) être à proscrire. Et ce pour la simple et bonne raison qu’il ne s’agit pas tant d’une punition divine que d’une donnée ontologique de l’Etre.

Deux problèmes s’opposent à la discution « à plat » sur :

une Bioéthique

– Les phantasmes de Toute-Puissance déconnectés de la réalité sensible.
La soif des « débouchés » industriels et des « faiseurs d’argent par les bourses ».
Il est d’ailleurs intéressant à ce sujet de voir que la question (centrale ?) de la génération industrielle du vivant se rapproche de celle (à mon goût condamnable) de la génération immatérielle (pratiquement ex-nihilo) de monnaie par la spéculation boursière. Dans les deux cas il s’agit de « procréation » virtuelle.

p27 « Le risque, bien analysé par Monette Vacquin, du caractère infantile et fantasmatique de la pulsion de toute-puissance (ou de toute-connaissance), à l’oeuvre dans la technoscience actuelle, semble d’autant plus important qu’il est inscrit dans la pulsion de richesse et de puissance, elle-même sans limités, du capital financier ».

$ En ce sens, on pourrait caractériser le dérèglement mental provoqué par le capitalisme extrémiste comme un désir de toute-puissance allié à u nrefus de responsabilité.