chez Belfond
Note : 7/10
Mari a décidé de passer la nuit dehors. Sa sœur a toujours occuper le premier rôle dans la famille, elle, est effacée. Du coup elle veut peut-être s’effacer complètement de la maison, au moins 24h.
Elle se pose dans un petit restaurent du centre vile (Tokyo?) et bouquine. De rencontre en rencontre, elle va vivre sa petite aventure, sans vagues, sans clinquant, dans la ville la nuit. D’ailleurs Mari n’est pas pour autant le seul personnage que l’on va suivre cette nuit durant.
Rubicon du primo lecteur
Un étudiant qui répète dans un sous-sol avec un groupe de musique, une tenancière de love-hôtel, un motard de la pègre chinoise, et la prostituée qui va avec, un psychopathe informaticien.
De fil en aiguille elle suscite l’amitié, l’amour peut-être et apporte un peu de tendresse dans une nuit de routine pour les paumés.
En parallèle la sœur de Mari semble vivre une expérience issue de la 4ème dimension en dormant d’un sommeil de belle aux bois et en se retrouvant enfermée dans la télé qui reflète son image. On sais pas trop pourquoi mais c’est comme ça.
Ce que j’en pense :
La lecture de Murakami m’est toujours agréable, par sa sensibilité et par son côté à la fois familier et exotique. Son écriture est fluide et on peut se délecter de l’imprévisibilité de ses personnage. Par contre il a toujours un côté « fantastique » ou « psychédélique à la japonaise » qui personnellement m’agace un peu.
