Archives par mot-clé : Résumé

Hygiène de l’assassin, d’Amélie Nothomb

Hygiène de l'assassin

Point, Albin Michel 1992, 181p.

Note : 3/10

Prétextat Tach est un écrivain prolifique et pour cause, sexuellement abstinent, physiquement obèse, il a passé sa vie d’adulte à écrire, écrire et écrire.

Prix Nobel de littérature il est à 88 ans atteint d’une maladie qui lui laisse deux mois pour enchaîner quelques Interview.

Misanthrope, imbu de lui-même et emmerdeur patenté, il fou la trouille aux journalistes qui osent l’approcher. Sauf une, une « femelle » qui a percé son secret.

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Le passage de la nuit, de Haruki Murakami

Le passage de la nuit

chez Belfond

Note : 7/10

Mari a décidé de passer la nuit dehors. Sa sœur a toujours occuper le premier rôle dans la famille, elle, est effacée. Du coup elle veut peut-être s’effacer complètement de la maison, au moins 24h.

Elle se pose dans un petit restaurent du centre vile (Tokyo?) et bouquine. De rencontre en rencontre, elle va vivre sa petite aventure, sans vagues, sans clinquant, dans la ville la nuit. D’ailleurs Mari n’est pas pour autant le seul personnage que l’on va suivre cette nuit durant.

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Rage, de Stephen King

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Rage, de Stephen King

France Loisir, 244 p.

ma note de la rédaction : 7/10

Charly Decker est un élève de 17 ans et il a des soucis. Dans le collimateur du CPE depuis son coup d’éclat avec un professeur (plusieurs jour de renvois tout de même), il est à côté de ses pompes. Ce foutu estomac…

Il y a Ted Jones, le contraire de Charly. Belle gueule, fort en sport, père friqué, parfait. Violemment parfait.

C’est pas pour ça que Charly est violent, enfin, c’est c’est parents…

Tout dérape lorsque Charly sort un calibre et bute la prof de math au beau milieu d’un cours.La classe est toute entière prise en otage… par un élève.

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Peur noire

Harlan Coben

Couverture de Peur Noire

Genre : polar vite fait bien fait

ma note : 6/10

Myron, directeur d’une entreprise de management sportif et ancien basketteur NBA, se voit confier une mission sacrée : retrouver un donneur de moelle osseuse pour celui qui se trouve être son propre gosse caché.

Jéremmy est également le fils que son ex-amour de fac a eu avec son pire ennemie juré du sport avec qui elle s’est mariée en l’abandonnant seul, après l’amour et un genou pété. Celui-ci n’est autre que Greg Downing le basketteur concurrent.

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Là mon vieux, pas de bol, le seul donneur compatible avec Jérémy se trouve être le fils d’un psychopathe tueur en série ayant lui-même repris le flambeau de son papa vieillissant. Sans compter  que la richissime famille Lex est impliquée, par la bande, dans l’histoire à cause de l’emprunt du nom de l’un de ses légumes de rejetons.

Heureusement tout fini bien et le FBI, lui-même, y retrouve ses petits.

Fleuve noir, 341p.

Gorgias

gorgias

Platon
GF Flamarion
note 7/10
Genre : philosophie antique

Platon, dans ce dialogue avec Gorgias (et ses compagnons), nous donne un un cours de philosophie en opposant cette dernière à la rhétorique.
La rhétorique servant à démontrer la vérité d’un fait quel qu’il soit (pour gagner un procès en convaincant les juges, par exemple) peut s’opposer à la philosophie que défend Socrate dans un cas : si elle ne permet pas de punir un coupable ou, pire, si elle permet à un criminel de se convaincre de son innocence.

Socrate définit la philosophie comme le bien suprême puisque-elle est l’amour de la sagesse, territoire de prédilection de l’esprit, pur.
La dichotomie corps (impur) et esprit (beau) est clairement exposée p292. Le corps est le lieu de la passion, des plaisirs terrestres et en cela comparable à la gymnastique. Gymnastique (travail du corps) que Socrate oppose à la médecine, art (science) du corps par excellence.

Fidèle à sa maïeutique (accoucheur des âmes), Socrate expose ses arguments pas à pas dans un dialogue où il demande systématiquement, à chaque nouvelle idée avancée, l’adhésion de son interlocuteur.
Son propos central est de convaincre de l’inutilité de la rhétorique en avançant l’idée que celui qui est injuste souffre bien plus que celui qui est victime d’une injustice. Ainsi, juger quelqu’un pour sa faute est la seule chose qui puisse le libérer de son fardeau.

Pour cela il explique que les remèdes aux maux ne sont souvent pas plaisants. Le médecin est en guerre contre son patient, pour le bien de ce dernier. Contrairement à son serviteur qui est complice du plaisir d’autrui. Il ne faut pas choisir le plaisir contre le bien. Seul le philosophe, ami du bien et du beau ira au « paradis » (dans les iles des bienheureux) p.308.

Il faut être philosophe, un homme juste et bon, pour trouver la félicité sur terre et au delà.

On a ici les bases de la religion catholique.
Comme si toujours, l’Homme avait cherché à convaincre ses semblables d’une intuition : la bonté est supérieure au mal… sans jamais réellement y arriver.

 

Ce que j’en penses :

Redondant et relativement fastidieux à lire. La méthode de Socrate fonctionne clairement par analogies avec des concepts simples. Si A et B son comparables et que A est juste alors B est juste. Aucun concept transcendantal n’est utilisé (comme de juste), et au bout du compte Socrate a recours au Divin et à la vie après la mort pour fonder son raisonnement.