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Le peuple de l’ombre, Tony Hillerman

Folio, 1094, 280 p.

Note : 8/10

Genre : enquête Navaro

Jim Chee est arrivé il y a peu à la police tribale Navaro, universitaire studieux, il continu en parallèle à ses activités professionnelles à apprendre les chants sacrés qui feront de lui un

Mme Vines fait appel à lui pour retrouver un coffret de souvenirs intrigants dérobés à son mari. Elle offre pour ce travail informel une somme rondelette. Jim Chee hésite, d’autant que le policier, sheriff de la circonscription tente vivement de l’en dissuader sur fond de vieille histoire de d’explosion de puit de forage de pétrole avec un paquet de morts, mélangé à une sorte de religion païenne sectaire se faisant appeler le peuple de l’ombre (totem : la taupe).

De retour de l’hôpital, le mari de Mme Vines annule le contrat, limite menaçant.

Enfouillant le passé de M. Vines, et surtout de l’indien qui travaillait pour lui, Chee va rencontrer Mary Landon, tout aussi intéressé par le Navaro que lui par elle.

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James Lee Burke : Prisonnier du ciel

Genre : Polar humide du Bayou

JL Burke
JL Burke

8/10

Dave est un Cajun de Louisiane qui boit du Dr Pepper. Alcoolique désormais abstinent et abonné aux AA, il traîne un passé de flic qui en a bavé et d’ancien du Vietnam, dans le bayou en vendant des appâts pour la pêche et en louant des barques.

Secondé par Batist, le « neg’ » qui baragouine un melting pot de franglais des îles, et aimé par Annie, Dave a trouvé un équilibre entre al mer et la Nouvelle Orléans.

Jusqu’au crash de ce petit avion de tourisme qui lui laisse Alafair, petite fille mexicaine qu’il sauve de la noyade, et une enquête pas claire ou surnage les services du gouvernement, l’immigration et la pègre.

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Heurs et malheurs du marxisme transcendantal

onfray

Genre : à écouter plus qu’à lire…

note : 8/10

Contre histoire de la philosophie

11ème année

Marcuse critique l’existentialisme de JP Sartre en temps qu’il est une pensée transcendantale. La liberté en temps que donnée ontologique est un délire d’intellectuel et non une réalité. Elle nie l’histoire (nous sommes englués dans un monde, un temps, et nos sociétés également…). Elle nie le réel et en fait elle sert à rien (Jean Moulin était libre dans les cachots de la Gestapo. On a jamais été aussi libre que pendant l’occupation : par ce qu’il fallait faire des choix…).

Marcuse, réfugié aux États-Unis eu moment où l’Europe s’enfonce dans la guerre, écrit également une analyse du fonctionnement de l’URSS. Malgré une position critique sur la non réalisation du socialisme par Staline, sur l’autoritarisme, le capitalisme d’État, sa lecture dialectique d’une histoire qui ne peut que tendre vers le socialisme le pousse justifie la terreur en temps que terreur « progressive ». Lui aussi se fait avoir par la dialectique d’un marxiste transcendantal.

Le site de l’auteur

on trouve les mp3 à télécharger sur un site pour les écouter

 

 

Je note ça surtout pour pas tout oublier au fur et à mesure…

La fin des temps

Haruki Murakami

Seuil, 1985

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Genre : inception à la japonaise. 

note 8/10

Un jeune « programmeur », employé de Système chiffrant les données pour échapper au vol par les hackers de Factory, est mandé par un vieux savant pour brouiller les données de ses recherches.

Parallèlement, un jeune je-ne-sais-quoi, est employé par une ville mystérieuse pour déchiffrer les rêves devant se trouver dans les crânes blanchis de licornes mortes.

Rien de simple, et pourtant… Tomber amoureux, boire du ouiski, faire des choix, échapper aux Ténébrides mangeuses d’hommes, l’histoire est somme-toute très banale.

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Ce qu’il faut dire, c’est que le professeur en question n’est autre que l’inventeur d’une méthode révolutionnaire de chiffrage des données : le shuffling. Il s’agit ni plus ni moins de faire coder les données numérique par un endroit inconscient du cerveau humain lors d’un état proche de l’hypnose.

Seulement voilà, le professeur s’est mis tout le monde à dos. Et les agents de Système, et ceux de Factory, il est obligé de fuir et de se réfugié au cœur du monde souterrain habité par la race ancienne et dangereuse des Ténébrides (êtres mi cafards mi poissons).

Pendant ce temps, dans la ville mystérieuse, l’homme à qui on a retiré son ombre fomente une tentative d’évasion et tombe malade, puis amoureux.

Seulement voilà, c’est dans son cerveau que se trouve la clé de l’énigme et, impuissant, le professeur avoue que les ressorts du shuffling implanté dans celui-ci vont bientôt se muer en une boucle sans fin qui le verra vivre éternellement dans son monde intérieur et mourir dans celui-là.

 

Ce que j’en dis…

L’intrigue est trop classe ! Les personnages légèrement dépressifs et contemplatif à souhait, on se régale littéralement à partir du moment où on a un peu pigé de quoi il retourne (pas avant la page 100). Les filles sont jolies et veulent toutes coucher avec le narrateur, la ville des humains est étrange et l’alcool coule à flot. Y’a bien que la fin que je n’aime pas du tout… mais bon, ça c’est personnel.

clairiairealalicorne