Pocket, 1996, 636p.
Note 7/10
Genre : SF trouvée dans une « boite aux livre »
Afrique du Sud, futur moyen proche.
Rénie est prof de « réseau » dans une université de Durban (déjà une black prof de fac à cette époque c’est de la SF).
De plus en plus de monde, à l’instar de son petit frère Stephen, passent leur temps immergés dans la réalité virtuelle (RèV). Cependant quelque part, la confrérie secrète dirigée par Horus en personne, a fait un pacte avec le diable, une force autonome et dangereuse qui servait jusqu’à présent les intérêts des puissants de la confrérie du Graal.
Rubicon du primo lecteur
Stephen sombre dans le comas après avoir vu ce qu’il n’aurait pas dû, dans une zone du réseau réservée aux plus riches. Orlando, dans un univers de jeux MMORPG est également témoin du phénomène : une citée d’or, incroyablement belle et réaliste lui est apparue dans un glitch du jeux.
Aidée par son élève!Xabbu (Bushmen), Rénie fouille le réseau jusque dans ses recoins les plus inaccessibles ; le Refuge ( genre de darknet à usage des hackers), pour trouver les coupables et sauver son frère.
Autour d’elle ses alliers tombent comme des mouches, son propre appartement est dynamité.
Deux Hackers, parmi les créateurs du réseau, décident de l’aider.
Ce que j’en pense : Croiser ainsi un univers futuriste d’anticipation avec ce pays très particulier est déjà très original. Mais y poser le regard d’un des derniers Bushmen du Kalahari, ça c’est tout bonnement génial !
Le trip sur la RèV et la VtJ (Vie de tous les jours) aurait pu mal vieillir, mais c’est pas trop le cas (en 2021). Je me demande jusqu’à quel point le mec n’a pas vachement influancé son époque (les tablettes ou smartphones sont anticipée, même si les problèmes de connexion au réseau rappellent les bornes bib bop de son époque…
C’est très lisible, j’en redemande même (il y a 7 tomes visiblement, j’ai du bol !).
